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Une éducatrice
Article mis en ligne le 11 mai 2019
dernière modification le 4 avril 2020

par Secrétariat Moto-École

La passion

Je suis éducatrice de nuit au chemin d’Ariane mieux connu sous IMP de Ciney.
Mais j’ai de la chance de partager la passion de mon compagnon (fermier).
Ma vie à un emploi du temps bien rempli.
Donc le dimanche mon compagnon dès qu’il en a l’occasion sort la moto et hop nous allons faire des belles promenades.

L’essai

Un jour il m’a dit : "Tu essayerais bien la Fazer ?"
Ma réponse fût : "Jamais je ne vais conduire ta moto, tu rigoles ?? Elle est bien trop puissante, trop lourde."
Et puis un beau jour en discutant ensemble, me suis dis je vais faire les démarches pour passer les examens.
Aussitôt dit aussi fait …
Examen théorique dans la poche, je me suis rendue à la moto-école pour prendre rdv pour des cours.
Me voilà très motivée.

Premier cours

Je me suis présentée sans jamais avoir conduit de moto de route.
Le moniteur m’explique le déroulement des heures de pratique sur terrain privé.
Et op me voilà équipée, à moto sur mon ’étalon noir" la moto-école.
Ma grande surprise mes premiers mètres … sur la route, je connaissais rien sinon le code de la route.
Allez je peux le faire me suis calquée sur mon moniteur.

Je suis arrivée à ce qui allait être mon terrain de jeu.
Mais voilà, cela semble facile à quand le moniteur te montre, il le fait waouh facile.
À mon tour …
Je voulais tellement pouvoir le faire que toutes les explications, directives.
À mon avis mon cerveau réfléchissait trop, je n’arrivais pas à le faire naturellement sans réfléchir.

Plus à le faire d’instinct. Pourquoi ??? Aucune idée.
Je mettais les pieds dans le 8.
J’ai renversé des cônes, même fait tombé la moto.
Moi qui suis de nature à être sûre de moi, ne pas stresser … Panique à bord.
Mon moniteur m’a beaucoup aidé dans sa manière de me parler, rassurer et voir du positif même quand c’était moins bon, voir nul.

Je sortais de mes premières heures contente et à la fois avec quelques interrogations.
Vais-je vaincre mes peurs de faire tomber la moto, de renverser des cônes de lâcher prise.

Deuxième cours

Deuxième séance, toujours autant motivée et contente de continuer à apprendre car mon moniteur est tellement passionné qu’il te transmet que des choses positives et surtout te permets de mettre tout en place pour dompter "mon étalon noir".
On avance, mais dès qu’il ajoute une autre partie de l’examen … Hop de nouveau ce stress qui revient et je fais des bêtises.
Impossible pour moi de maîtriser le fameux passage de 12 secondes ... GRRRR.
Pieds dans le couloir, trop vite, la sortie pas concluant …
Il me fait refaire des choses que je faisais mieux, là le stress s’en va.
Puis là moment de fou rire l’évitement de la grand-mère … tout un programme.
Le passage rapide pour le freinage était juste avant.
J’aimais bien de pouvoir ouvrir comme disait le moniteur : "tu vas devoir ouvrir pour être dans le temps demandé".

Au début je n’osais pas mais après quelques passages me sentait bien et je me voyais progresser.
Quand je rentrais à la maison, nous parlions toujours de mes cours et j’avais hâte d’y retourner pour m’améliorer.
Et me dire qu’on pourrait dans le futur vers des ballades chacun sa moto...
Quel beau défis à réaliser.

Troisième cours

Voilà le dernier cours ou il faut être au top, tout pouvoir faire dans les temps.
D’abord à son aise jouer avec la moto donc cool.

Maintenant en mode performance, on fait comme à l’examen me dit le moniteur.
D’un coup bonjour le stress de faire mal …

Résultat, les pieds dans le 8, passage lent raté, sortie, cônes renversés, caler dans le rond …
Et pas moyen de venir à bout de ce passage lent et puis le moniteur me remontre lui tout seul.
Mais comment il fait ???
Puis je suis montée avec lui il m’a remontré. Et puis hop soudainement le déclic s’est fait.
Youpie je savais enfin retenir mon étalon noir ... Heureuse et le chronomètre allait beaucoup mieux de même que la trajectoire entre les 2 lignes à ne pas franchir.

Examen 1

Quelques semaines après, passage de la pratique terrain.
Il fallait se rentre au centre d’examen en groupe, moi j’avais mon étalon noir.
Mais là curieusement pas de stress alors que je n’avais jamais fait de route.
Me suis mise la dernière et pendant le trajet je me suis super bien amusée.
Moi qui conduisait une moto … Trop cool.

Par contre l’examen le stress dès mon passage en premier stress XXL.
J’ai mis le pied au premier 8, et puis je sais plus trop l’autre erreur tellement j’étais en panique.
Deuxième essai toujours la même erreur dans le 8.

Résultat échec.

La seule chose dont j’étais contente était que j’arrivais à faire le passage rapide et surtout le lent.

Mais j’ai rebondit de suite en me disant je peux y arriver et je vais reprendre des cours pour m’exercer.

Le retour de l’examen était toujours aussi génial pour moi.
De pouvoir rouler, libre comme l’air déçue d’avoir ratée mais la page était tournée.

Révision

J’ai repris des heures et j’étais contente de retrouver le même moniteur car à force on se connaît.
On a évidement parler de l’examen et de suite il m’a remis en mode ’moto’.
À mon premier passage pourtant en terrain de jeu, j’ai reproduit les mêmes erreurs que lors de mon examen.

Il m’a fait descendre de moto et marcher me laisser me détendre.
Et puis on a retravailler le tout plus sereinement.

Voilà prête pour mon second examen même si tout n’était pas parfait.

Examen 2

Le jour de l’examen j’ai demandée si je pouvais écouter de la musique pour me détendre.
J’avais mon GSM dans ma poche de mon pantalon de moto, je ne suis pas passée la première, et surtout de voir les ’mecs’ aussi en stress m’a permis de me rassurer.

Mon nom cité pour le passage.

Me suis mise en mode je peux le faire je l’ai fait avec mon moniteur.

De plus pour l’avoir déjà présenté, je savais que l’examinateur te mets en confiance aussi.
Hop me voilà devant mon étalon noir et l’examinateur pour les questions théoriques.
Cool … Puis il me donne les consignes et à moi de jouer.

Là mes mains tremblaient, le stress monte.

Et là me suis stop mets ta musique, j’ai pris quelques secondes pour choisir ma chanson qui saurait peut-être me détendre.
j’ai mis Josh Groban (You raisonme up) et hop on est parti.

Mes premiers mouvements pas confiante et de nouveau au même endroit le pied dans le 8 et écraser le cône...
Là l’examinateur m’a fait signe de quitter et de continuer (il a su que je ne l’entendais pas vu la musique ds les oreilles).

Deuxième passage obligé, et là comme je n’avais fais aucune autre erreur dans le reste de mon premier parcours.
J’ai remis la musique plus fort j’ai attendu d’être zen et go ...

Toujours dans le premier 8 … un pied qui est autorisé, et la confiance est revenue je chantais et me disais aussi tu sais et peux le faire.
Passage rapide je savais que je pouvais ouvrir pour la prise au radar, l’évitement de la grand-mère m’a toujours fait sourire.
Et puis ce passage lent vu la musique assez forte vais-je entendre ce bip qui te libère du passage et poursuivre. Et oui le bip , ouf je suis bon le reste le freinage je savais comme me répétait mon moniteur "tac-tac" sur les freins … j’y suis arrivée...

L’examinateur m’a fait signe de la main que s’était réussi.

YOUPIE, EURÊKA, je l’ai.

Tellement d’émotions mais que de positif.

MERCI à ce moniteur qui trouve la technique pour transmettre son savoir.

Nathalie


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